LA « SOUVERAINETE PERSONNELLE », ECLAIREE et SOUS-TENDUE par le SACRE (medium du « souverain intégral ») et le CHARISME authentique.
La « souveraineté personnelle » ne peut se manifester qu’à travers différentes attitudes fondamentales et génériques (détaillées dans le « yantra situationnel » et postural ci-après).
Dans la société contemporaine moderne (hyper-moderne) à l’occidentale, le dirigeant, communément, se partage entre les catégories de la « Réflexion » (avec ses « versions » : pensée, spéculation de l’intellect, « calcul », prévision, rêve, « méditation », ressassement, « broyage de noir », inquiétudes, attente, obsessions ou fantasmes, vulgairement toute « masturbations d’intellect ou d’imagination » (selon les contempteurs…), anticipation, « think tank », et même « rêve éveillé », etc.), de la « Décision » (décider/anticiper, choisir/trancher/sacrifier, regret/remord, instant présent/intuition, confiance/ego, etc.) et de l’ « Action » (avec ses « versions » : devenir/évoluer, « faire », dé-faire/détruire, répliquer/conserver, chercher/fureter, « vaguer », imiter, combattre, etc.).
A chacune de ces catégories correspond une période plus ou moins brève dans le temps. La « Réflexion » se nourrie principalement d’information issue de « Connaissances » dont l’origine temporelle est le plus souvent le « passé ». La période de « cogitation » peut être courte, mais elle est généralement en comparaison de sa consœur la « Décision » beaucoup plus longue. La « Décision » quant à elle nous place dans l’instant au « présent ». Il s’agit de se ré-éveiller ! L’énergie de décision est toujours la « Confiance » en soi et/ou dans autrui. Enfin, le passé raison d’être du présent trouve sa continuité dans le passage à l »Action », confrontant l’homme à la peur de l’inconnu : le futur. Et bien que la peur coure beaucoup plus vite que le courage, cette dernière a rarement assez d’énergie pour terminer la course. Ainsi, sans « Courage » point d’ »Action » !
Mais il faut reconnaître que cette distinction, et la dichotomie banale et simpliste la sous-tendant, est très superficielle et même fallacieuse : cette simplicité – certes séductrice pour les esprits et les mentaux « opérationnels-pratiques » – dissimule (occulte) un questionnement redoutable pour l’individu ordinaire : « exister, certes, mais « Etre » ? »; « individu, bien entendu, mais, Personne ? ; « devenir, sûrement, mais, se « métamorphoser » ? » ; « droit (de l’homme) et droits, mais, Devoirs (de la personne), beaucoup plus ? ».
Aussi, pour baliser convenablement la « présence » et la « marque » de l’homme d’élite, pour irriguer excellemment son « incarnation », il faut considérablement mobiliser la finesse et la subtilité de l’étude.
Centralement et primordialement, l’homme d’élite, se décèle, se « repère » dans l’ « EXPERIENCE » et dans la « PERFORMANCE » (c’est-à-dire, par la « présence » active, réactive et créative, dans des situations, des éléments et des évènements, de la vie) : le premier « frémissement » de l’existence d’une personne d’exception est donc dans son « incarnation » et dans sa singularité.
Chez l’homme d’élite, l’INCARNATION précède la REFLEXION et la « RE-ACTION » anticipe l’ »ACTION » purement pratique/fonctionnelle (aux sens normé, réfléchi, et utilitaire) et la DECISION ; sa « scène » est l' »EXPERIENCE » : celle-ci est d’abord « situation expérientielle » (« projet », simulation, quête, aventure, recherche, même « errance » ou « vague-à-l’âme », « opération », « task-force », « complot », révolte, rébellion, « happening », dés-ordre ritualisé/ »carnaval », création, rupture voir destruction… « experiment in living », cérémonies, rituels/rites, initiation…), qui sont autant d’occasions pour mettre à l’épreuve le MOI (l’ego) de l' »acteur », et, le dissoudre ou le faire passer sur les « vibrations » supérieures, celles de l’ « auteur », du « guerrier », du stratège et du « rassembleur » : en réalité, du SOI.
L’homme d’élite, en effet, ne peut s’arrêter – lorsqu’il s’arrête !… – qu’à son « quant-à soi » et à sa mission-vocation-« vision ».
Toute « EXPERIENCE » est fondamentalement animée et « habitée » par quatre « énergies » et dynamiques : leur quintessence (synthèse complexe et supérieure, dans laquelle interviennent des énergies/des « forces » invisibles) est un « MANIFESTE SYMBOLIQUE », à haute teneur de « sens » et de « telos » (tension concentrée vers le « but »), dans le dynamisme de pro-jet et dans la mobilisation et motivation des hommes :