En quête de soi, le « manager en situation » ou par l’honneur, le paradoxe du leadership en France, tous ces sujets sont abordés par nos consultants.
Voici un livret qui vous aidera à mener votre enquête. « Faire le point », être en quête de soi, nécessite un moment de réflexion certain et cette phase de réflexion passe avant tout par la connaissance que nous avons de nous-mêmes. Il ne s’agit pas de se juger trop durement, mais d’évaluer notre niveau de connaissances de soi sans se voiler la face. Afin que la flèche atteigne la cible, l’archer doit adopter « la visée pertinente » et les « bonnes » postures physique, mentale (intellectuelle) et spirituelle.
Sens et Mission :
1. Sortir de l’injonction paradoxale schizophrénique « egotisation / domestication »
2. Développer l’incarnation effective du leader dans ses aspects individuels et collectifs (éthique, esthétique et énergétique)
3. Maître de ses défenses immunitaires (« conscience prophylaxique »)
4. Ne pas s’asservir, Ne pas se servir, Servir (devise de compagnon et raison d’être du samouraï d’antan/moderne)
La « souveraineté personnelle » ne peut se manifester qu’à travers différentes attitudes fondamentales et génériques (détaillées dans le « yantra situationnel » et postural ci-après). Dans la société contemporaine moderne (hyper-moderne) à l’occidentale, le dirigeant, communément, se partage entre les catégories de la « Réflexion », de la « Décision » (décider/anticiper, choisir/trancher/sacrifier, regret/remord, instant présent/intuition, confiance/ego, etc.) et de l' »Action » (avec ses « versions » : devenir/évoluer, « faire », dé-faire/détruire, répliquer/conserver, chercher/fureter, « vaguer », imiter, combattre, etc.).
La réussite économique, sociale et financière des organisations et des entreprises est de plus en plus chaotique, « virtuelle » ou « en trompe‐l’œil » (« la crise est terminée, n’est‐ce pas ??! »). On constate par exemple que de nombreux emplois sont supprimés dans les secteurs industriels, que le démantèlement s’accentue dans de nombreuses branches et que les jeux malsains des délocalisations/relocalisations (!) plus ou moins cyniques ahurissent le peuple de nombre d’entreprises : il ne faut pas se faire d’illusions, cette évolution perdurera encore quelques temps ; et les ressources humaines relèveront, dans le néo‐libéralisme, de plus en plus à base de composé pervers d’humanisme stressé et de barbarie sophistiquée, des « systèmes » opérationnels et décisionnels. Dans ces conditions, le management des hommes devient plus incohérent et de moins en moins « lisible »…
Vouloir définir le terme « leadership » pourrait être le thème de très nombreuses sessions d’échange à lui tout seul. Aujourd’hui, on dénombre, dans le monde plus de 4500 définitions de ce mot ! Il est parait-il essentiel à la conduite des hommes et dans le même temps : « On ne réfléchirait pas assez à l’essence du leadership. Probablement parce que cela nous conduirait à développer et à adhérer à une constatation dérangeante: la plupart des organisations se passent de leadership. » (Bernard Ramanantsoa, Professeur et Directeur Général, HEC Paris).
A l’aube du XXIème siècle, les défis et enjeux à venir, nous forcent à nous interroger sur les modèles développés durant ces vingt dernières années au sein des Grandes Ecoles et Universités françaises ainsi que sur l’évolution des comportements dans le monde professionnel. L’argent serait-il en mesure de tout acheter et d’hypothéquer notre avenir ? Il est intéressant de constater, à une époque où l’on ne cesse de parler de développement en leadership – sujet qui nous intéresse ici –, de développement durable, d’économie de la connaissance, de commerce équitable, de morale et d’éthique : que les premiers articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme sont rarement respectés…