En quelques lignes, qui je suis: un citoyen global et gaudois, né le 2 mai 1971 sur le continent africain (Maroc), élevé en Europe, qui a étudié en partie aux Etats-Unis, avec un état d’esprit très proche des philosophies orientales. Le sport, notamment l’athlétisme et les arts martiaux (iai-jutsu, ken-jutsu), a toujours tenu une place importante dans ma vie. C’est une « école » où l’on y apprend le respect, le dépassement de soi et l’humilité, dans la victoire comme dans la défaite. «Jeté par terre sept fois. Se tenir debout une huitième.» La vie ensuite s’est chargée de me confronter à cette maxime.
Mon parcours académique est le reflet conscient de ma personnalité et de ma curiosité de savoir. Mes études préliminaires en mathématiques, chimie et physique nucléaire, m’ont permis de m’interroger sur l’infiniment petit (la quantique) et l’infiniment grand (l’astrophysique) et de prendre conscience que « nous n’existons que parce que nous sommes en relation ». Cette prise de conscience et cette conviction m’ont amené assez logiquement à m’intéresser alors à l' »analyse des systèmes » et dans ses nombreuses applications aux sciences de l’organisation (la prospective stratégique, le management, le « knowledge management », l’intelligence économique et les technologies de l’information et de la communication), développant ainsi un raisonnement de synthèse et ouvert à l’intuition.
Pour tenter de comprendre un système et sa problématique en Cybernétique, il est pertinent de posséder en même temps une vision holistique et microscopique (statique et dynamique) du système étudié. C’est l’approche microscopique des organisations, au travers maintenant de vingt années d’expérience de management de projets complexes, de missions de conseil (au sein des secteurs: privé, associatif et d’une organisation internationale des Nations Unies), qui m’a orienté vers les sciences humaines (l’ethnologie et la géopolitique) et finalement vers l’Homme (la psychologie et la philosophie). Pour le manager, comme pour le leader, il est primordial, de nos jours avec la mondialisation et l’arrivée du transhumanisme, d’appréhender sincèrement et non par manipulation, la culture, les passions et les motivations des personnes que l’on rencontre sur son chemin.
Bien qu’il soit de plus en plus difficile de séparer le bon grain de l’ivraie en matière de traitement de l’information, mes motivations privilégient la culture des processus (si quelqu’un prend soin des processus, le résultat prendra soin de lui-même), l’entretien et la diffusion de valeurs et l’adhésion à un objectif commun à travers la « réalisation » de chacun. Hier, aujourd’hui, comme demain, je suis arrivé à cette conclusion :